« La crainte me porte et je me demande si souvent ‘tant de peine pour rien ?’ 

Ma pensée s'enfouit encore dans une hostilité employée à bon escient contre l'émotion 

qui m'empoigne, cette usure qui pleure. […] À présent, tous les soirs, les souvenirs glissent  

et font un sillon, profond, me brûlent, moi, la figurine brisée. Butés, ils chevauchent 

ma peau saignée à blanc, rigide comme du bois. Ils dessinent mes voyages ordinaires. »

Léonore Fandol (extraits de « Monologue »)

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